La pathologie de la maladie d’Alzheimer peut engendrer des effets comiques, des quiproquos, des confusions qui peuvent être prises avec humour ou agacement. La maladie a très mauvaise presse, la peur et l’angoisse qu’elle génère aggravent tout, pour tout le monde.
Mais il est nécessaire au malade et à son entourage de trouver des moyens pour mieux vivre cette pathologie. Si on arrive à trouver la bonne attitude, les choses s’enchainent assez facilement.
Notamment, il est bon de garder en tête que le patient ne vit que dans la relation et uniquement par la relation. Il peut faire énormément de choses s’il est correctement accompagné. Hors de la relation il est perdu dans l’océan du temps. Perdu et rejeté, il n’osera plus rien extérioriser, il survivra prisonnier de la peur, de la honte et de l’ennui.