DES DECOUVERTES SURPRENANTES RELEVENT DES NUANCES SEXOSPECIFIQUES
Des chercheurs américains ont mené des études sur le lien entre le microbiote intestinal, les hormones féminines et la maladie d’Alzheimer. Une première étude a mis en évidence qu’un composé médicamenteux agissant sur le microbiote réduisait les signes de la maladie chez les souris mâles, mais moins chez les femelles. Cette différence de réponse pourrait être liée à des variations dans le microbiote intestinal entre les sexes, bien que les mécanismes exacts restent à élucider.
UNE NOUVELLE PERSPECTIVE SUR LA MALADIE D’ALZHEIMER CHEZ LES FEMMES
Une autre étude a examiné le rôle des niveaux d’œstrogènes dans la maladie d’Alzheimer. Les chercheurs ont constaté qu’un traitement antibiotique augmentait les niveaux d’œstrogènes chez les souris, ce qui était associé à une diminution des dépôts amyloïdes. De plus, l’ablation des ovaires, source d’œstrogènes, réduisait les dépôts amyloïdes et les niveaux d’inflammation cérébrale chez les souris femelles. La restauration des niveaux d’œstrogènes chez ces souris entraînait une augmentation des signes de la maladie. Ces résultats suggèrent un lien entre les hormones féminines, le microbiote intestinal et la pathologie d’Alzheimer.
LES IMPLICATIONS SUR LE TRAITEMENT HORMONAL SUBSTITUIF
En conséquence, ces découvertes remettent en question l’usage du traitement hormonal substitutif pour la ménopause, qui pourrait potentiellement augmenter les risques de troubles cognitifs liés à la maladie d’Alzheimer. Toutefois, il convient de noter que ces conclusions nécessitent davantage de validation par d’autres études. Ces recherches soulignent l’importance de mieux comprendre les mécanismes sous-jacents à ces observations pour développer des approches thérapeutiques plus efficaces contre la maladie d’Alzheimer.
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