Selon une enquête du ministère de la Santé, un tiers des résidents en Ehpad sont en situation de détresse psychologique. Conséquences, « il faut construire des modèles de fonctionnement d’établissements beaucoup plus proches de la vie à domicile », estime Romain Gizolme, directeur de l’Association des directeurs au service des personnes âgées.
Leur moral serait plus dégradé que celui de ceux qui restent à la maison. Un tiers ne se sentiraient jamais ou rarement heureux, soit deux fois plus que les seniors qui restent à domicile. Les Ehpad répondent très bien aux besoins de base, mais ne savent pas encore suffisamment accompagner les gens pour qu’ils puissent continuer de se réaliser et ne répondent pas à leurs attentes et à leurs aspirations.
Cette enquête du ministère de la Santé montre que les personnes en situation de fragilité ont besoin d’un accompagnement plus important car il est plus difficile pour elles d’accéder à des activités de vie sociale, à des liens avec d’autres personnes, ce qui a une incidence sur la qualité de vie, le moral et le bien-être psychique.