Les accidents vasculaires cérébraux touchent chaque année 150 000 personnes en France.
L’AVC constitue la première cause de handicap physique acquis de l’adulte. Dans 85% des cas, il s’agit d’un AVC ischémique (quand une artère du cerveau est obstruée par un caillot de sang ou une plaque d’athérome).
Limiter les risques d’AVC nécessite de “prendre au maximum soin de nos vaisseaux et en particulier de nos artères”, explique le Dr Olivier Sillam, neurologue, dans une vidéo publiée sur Instagram. Quelles sont les mesures à mettre en place?
Limiter les risques d’AVC, quels sont les bons réflexes?
Ne pas fumer
Le tabac est responsable d’un grand nombre de maladies, parmi lesquelles certains cancers ou encore la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO). Il s’agit également d’un facteur de risque d’AVC.
“Le tabac va dégrader la paroi des vaisseaux, va induire des processus à la fois inflammatoires et oxydatifs et va donc être à l’origine de plaques d’athérome, c’est-à-dire de gras, qui vont se loger au niveau des artères”.
Vérifier sa tension artérielle
Le neurologue souligne l’importance de vérifier sa tension artérielle de façon régulière.
“Une hypertension peut être à l’origine d’une dégradation de la paroi des vaisseaux”.
Pour rappel, on parle d’une tension artérielle normale lorsqu’elle est inférieure à 140/90 mmHg au cabinet médical et à 135/85 mmHg en automesure, indique le site de l’Assurance maladie.
S’assurer de l’absence de diabète et de cholestérol
Le diabète et l’hypercholestérolémie constituent des facteurs de risque d’AVC. C’est pourquoi le neurologue souligne la nécessité de “s’assurer, avec le médecin traitant, de l’absence de diabète par une prise de sang et de dyslipidémie, c’est-à-dire de mauvais cholestérol”.
Pratiquer une activité physique régulière
Le Dr Olivier Sillam recommande également de pratiquer une activité physique régulière. Celle-ci est bénéfique “pour la santé cardiovasculaire en général et peut limiter le risque de développer un AVC”.
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